Longtemps annoncée, la figure de ce Messie préfigurait un règne non pour lui-même mais qui était orientée vers Dieu, créateur de toutes choses. Ainsi se règne instaurerait vie, vérité, grâce, sainteté, justice et paix. Il s’agissait donc que ce Messie a venir règne pour qu’à travers Lui, règne, Dieu son Père.
Ainsi nous comprenons mieux, que les mages, lors de la naissance de Jésus, guidés par l’étoile, vinrent rendre hommage au roi des juifs. (Mt 2,2).
A l’annonciation l’ange déclara à Marie : « …et son règne n’aura pas de fin !» (Lc 1,33). C’est aussi comme roi, qu’il est acclamé par les aveugles de Jéricho, et par les foules qui l’accueillent et l’acclame à Jérusalem le jour des rameaux. (Mt 20,31)
Quand Pilate l’interroge, Jésus reconnaît qu’Il est roi, mais immédiatement tourne son regard vers son Père, car il est venu pour rendre uniquement témoignage à la vérité. C’est donc à double titre, peut-on dire que Jésus est roi, D’abord comme Messie, et parallèlement parce qu’il est l’égal du Père. Mais jamais, Jésus ne revendiqua pour lui, le titre de roi, bien au contraire, il s’en soustrayait à chaque fois que l’allusion lui en était faite.
Le baptiste déjà avec l’eau du baptême dans le Jourdain, qu’il fallait se convertir car le règne de Dieu approchait. Avec Jésus ce règne commence effectivement, ce qui fait dire à Jésus, lors de sa lecture à la synagogue de Nazareth, de la prophétie d’Isaïe, proclama : « Cette parole que vous avez entendue, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit ». (Lc 4,16-22). C’est donc, lorsque Jésus est au milieu des hommes que le royaume s’accomplit.