Evangiles Synoptiques

Jésus

Biens chers priants,
En 2020, à la demande du pape François, et sous la mouvance du St Esprit, j’ai travaillé puis publier,
 un travail sur le Saint-Esprit, que l’on appelle aussi Paraclet, aussi bien sur mon site personnel
Évangiles-synoptique.com, que sur le site d’Hosana. Or, tout ce travail que je tenais à faire partager
au plus grand nombre, car Diacre Permanent de l’Église Catholique, dont je suis devenu 1999,
un clerc suite à mon ordination, ce qui m’a fait perdre mon statut de laïc. Donc de fait, devenant ainsi
pasteur du troupeau du Seigneur, je me devais de partager tout mon savoir au travers de mon travail
à tous ceux qui touchés ou simplement intéressés pourraient s’enrichir de mes travaux et ainsi cheminer
vers le royaume promis par le Christ. 

Saint Marc

Communément accepté par les Pères de l'Église, découvrir ou redécouvrir le premier Evangile écrit par St Marc, d’après son écoute pendant la prédication de St Pierre à la communauté ecclésiale naissante de Rome.

Saint Matthieu

Ce colleteur d’impôts à Capharnaüm est celui qui met le plus en valeur par ses écrits la continuité entre l’Ancienne et la Nouvelle Alliance, afin de démontrer que Jésus est le Messie annoncé par les prophètes, attendu par Israël.  

Saint Luc

Sous la plume de ce médecin lettré, compagnon de ST Paul, la Bonne Nouvelle annoncée chante un véritable cantique de grâce et d’amour, avec joie et optimisme, nous rapportant les détails de la Sainte Famille, depuis l’Annonciation, la naissance et l’enfance de Jésus.

Saint Jean

Intime du Christ, ses écrits sont un éblouissant témoignage de la vie du Messie, de sa transfiguration, des miracles accomplis, de l’agonie, de la mort de Jésus en croix, de sa mise au tombeau et de sa résurrection au matin de Pâques.

L'Esprit Saints

Qu'est ce que l'Esprit Saint ? Comment l'expliquer ?
Comment se manifeste t-il ?
Essayons ensemble d'y voir plus clair.

Jésus

Spontanément, lorsque vous pensez à Jésus ou quand vous parlez de Lui, comment l’appelez-vous ?
Jésus, Christ, Seigneur, Dieu, …ou autrement !

Jésus

Chapitre 3

Jésus- sa vie - explications

Laissons donc de côté toutes ces implications qui, même si elles nous touchent et nous concernent quelque peu, ne doivent pas nous éloigner de notre recherche, dans notre foi, sur celui qui est venu de la part du Père, sauver l’humanité qui s'était perdue, ne suivant pas, dès l’origine des temps, la volonté divine du Créateur.
Pour être honnête, que savons-nous vraiment de l’homme Jésus ? Nous ne savons rien sur son apparence physique, sa taille, son poids, sa corpulence, etc. Aujourd’hui encore, seul le suaire de Turin nous en donne une image, assez surprenante d’ailleurs, car l’imagerie populaire ne nous à pas montrer Jésus sous cette vue. Il mesurerait donc près d’un mètre quatre-vingts et un. Grand pour son époque. Ayant une carrure assez imposante, mais l’ensemble des caractéristiques présentes dans le suaire correspondent bien à ceux de l’époque.
Nous ne savons rien non plus sur le caractère de Jésus ! L’époque et plus encore les propos des évangiles sont très éloignés d’une analyse psychologique. Ce n’est qu’au travers des évangiles, et selon les lieux exprimés pour telle ou telle autre action que nous pouvons nous faire une idée sur son caractère et son comportement.
Nous y voyons la colère d’un homme face au cœur dur de ses auditeurs, son audace devant certain fait, notamment le geste prophétique qu’Il accomplit en chassant les marchands du temple, car la maison de Dieu lieu de recueillement de méditation et de prière n’est pas le lieu propice à faire du commerce. L’émoi de son trouble éprouvé devant la tombe de son ami Lazare, son angoisse lors de sa mise en croix ! Tous ces traits de caractère, nous montre l’attitude d’un être qui n’est pas étranger de la nature proprement humaine, sous toutes ses formes. 

Jésus - sa vie - explications

Ainsi Jésus est apparu au fil du temps, soit comme un tribun, soit comme un meneur social des foules, soit comme un contestataire religieux, soit utopique, comme un illuminé qui se prenait pour Dieu lui-même, soit comme le précurseur philosophique des droits de l’homme.
Gardons-nous donc, nous aussi de nous faire un portrait de l’homme Jésus et notamment de celui que les écrits, déjà dans la Torah, annoncé comme Messie, traduit Christ en grec.
Jetons un rapide regard sur ceux que nous en disent les évangiles sur les lieux que Jésus fréquenta pendant sa période terrestre, de sa naissance à son départ vers le Père au terme de son périple humain. Bethléem. Nazareth, Tibériade, Chorazaïn, Bethsaïde, Magdala, Capharnaüm, Jéricho, Béthanie, Bethphagé, Jérusalem ainsi que le mont des Oliviers, le jardin de Gethsémani, ou le torrent du Cédron.
Le site de Bethléem et de Nazareth est bien attesté. Il existe encore de nos jours. St Justin, un auteur palestinien du IIe siècle, ainsi que plus tardivement Origène en témoigne. (Notamment du lieu de sa naissance). A Nazareth des fouilles récentes ont mis à jour les vestiges des demeures des pécheurs, avec des inscriptions qui ne laissent aucun doute sur leur appartenance.
Jésus a accompli la majeure partie de son ministère dans deux régions, principalement, la Galilée et la Judée. Une partie et non la moindre de son apostolat se situe dans la nature, et les localisations restent ainsi assez vagues. Ainsi le lieu de son baptême, ou Il nourrit la foule en multipliant les pains, le lieu de son séjour au désert, ou celui de sa transfiguration, reste très approximatif.  

Jésus - sa vie - explications

En Galilée Jésus a surtout fréquenté une petite partie du lac de Tibériade, et son arrière-pays. Chorazaïn, Bethsaïde, Magdala, et le village de pêcheurs de Capharnaüm, ou l'a pu identifier la maison de St Pierre. En Judée, l’oasis de Jéricho est toujours là, et la route qui mène à Jérusalem est nettement repérable, ainsi que les villes de Béthanie et Bethphagé, tout comme à Jérusalem le mur des lamentations rappelle de façon exacte, le site où se trouvait le temple du Très Haut. On peut aussi se rendre aux piscines de Bethesda et Siloé.
Le mont des Oliviers, le jardin de Gethsémani, et le torrent du Cédron, qui se situe hors de la ville reste visible, mais pour le reste, le Cénacle, le palais du grand prêtre, le lieu de sa comparution devant Pilate, reste des lieux peu probables. Sinon le palais d’Hérode, point culminant de la ville, lieu de visite touristique.
Les lieux les plus certains sont ceux de la crucifixion et du tombeau. Les Romains, en voulant annihiler la nouvelle religion naissante du christianisme érigé en ces lieux un temple a Vénus, qui par la suite fut détruite par les croisés pour construire sous Constantin une basilique qui enserre le tout à présent.
Voilà donc brièvement un tout d’horizon du périple terrestre de Jésus ; Nous reverrons tous ceux-là en détail par la suite, pendant notre investigation. Certains détails des uns ou les autres des évangélistes pourront mieux nous éclairer.
Regardons plutôt ce que nous en disent les quatre évangélistes de façon la plus caractéristique. Seule leur présentation, peut nous mettre sur la bonne piste où chacun de nous se fera sa propre analyse et son propre jugement. Nous n’avons que cela pour nous faire une idée précise du Sauveur envoyé par Dieu.
Un des traits propres à St Mathieu, (Taureau) et de montrer Jésus dans son activité d’enseignement. L’alternance de paroles et des actes, soit le rythme fondamental de son œuvre. A cette époque, l’enseignement étant la fonction du rabbin, Jésus est donc officiellement appelé « Maitre » y compris par ceux qui n’adhèrent pas à son message.  

Jésus

Après le baptême, le séjour au désert, l’appel des disciples, Mathieu nous livre trois chapitres, fondamental pour lui. Le sermon sur la montagne, la proclamation du royaume accessible à tous moyennent une conversion permanente. Comme sa volonté première était d’annoncer l’évangile aux juifs, il met spécialement en lumière Jésus comme le Messie envoyé par Dieu, annoncé par les prophètes, et comme initiateur du royaume.
Ces révélations s’énoncent souvent en paraboles, car dans la littérature des sages et des rabbins de l’époque, la parole était utilisée pour attirer l’attention de l’auditoire, et l’inviter à réfléchir. Elles sont aussi le moyen de ne pas heurter de front l’auditoire selon le caractère propre à la parabole et le sens à lui donner, réprobateur, alarmiste, frondeur, pacifiste, etc.
Parfois réellement incompréhensible selon leurs natures pour des esprits étriqués, Jésus se doit de les expliquer en priver à ses disciples, (ex : Mt 20,1-16 ) d’où les perles qui nous ont été rapportées.
Si nous analysons cette parabole (Mt 20,1-16), qui parle de la vigne du Seigneur, (dans l’ancien testament selon (Isaïe 5,1-7), il s’agit de la maison d’Israël, dont Dieu lui-même est le propriétaire très attentionné) comme une histoire vécue de nos jours, les ouvriers de la première heure rouspétant devant la discrimination qui leur est faite, peut se comprendre. (Imaginé la scène, aujourd’hui, entre les mains des syndicalistes ! ouf !)
Mais nous savons que Jésus n’aime pas trancher sur les problèmes d’argent ! (Lc 12,13). Il faut chercher plus loin dans notre analyse ! Il ne s’agit donc pas de salaire horaire, ou d’inconvenance faite aux premiers ouvriers, mais du royaume de Dieu ; ce don de la part de Dieu ne peut être que total, et les ouvriers de la première heure qui en avaient déjà bénéficié, ne devraient-ils pas se réjouir de voir que ce don est aussi offert à d’autres !  

Jésus - sa vie - explications

Ainsi Jésus tient à témoigner que sa venue n’implique pas seulement certain élu, mais que tous sont appelés à faire partie du royaume de son Père. Mais la maladie originelle, la jalousie, pervertit de tout temps, le regard et le cœur de l’homme ! Hélas ! Ainsi, cette parabole, nous incite, à nous croyants, à être plus vigilant pour entretenir une forme plus ouverte de notre approche de tout autre humain que Dieu appelle LUI.
Ainsi Matthieu tenait à faire comprendre à ses contemporains hébreux, que le royaume n’était pas uniquement réservé à eux exclusivement, mais que par l'ère messianique inaugurée par le Christ-Jésus, il s’élargissait à tout humain qui adhérerait à son évangile.
Dans l’Église, nombreux sont ceux qui, hélas, ont tendance à se comporter comme les ouvriers de la première heure, jaloux et méprisants pour les nouveaux venus, poussant l’orgueil jusqu'à vouloir dicter à Dieu la manière dont il devrait se conduire, par des commentaires déviés de la réalité pour se donner raison.
Il y a certes de nombreuses autres anecdotes en Matthieu sur sa vision du Christ et de son Église, nous y reviendrons au fur et à mesure de notre avancée dans notre démarche sur la compréhension de l’homme Jésus.
St Marc, (Lion) lui, dans son évangile, est plus concret. Il donne la priorité aux événements plutôt qu’aux paroles de Jésus. Son message est de frapper ceux qui seront en contact avec ses écrits, afin de fixer d’emblée la conscience de ses interlocuteurs. Il commence d’ailleurs ainsi son évangile : « Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu ». Le ton est ainsi donné, et ne laisse aucune alternative à un doute possible.  

Jésus christ

Il va d’ailleurs immédiatement relater une journée de Jésus, un jour de sabbat, à Capharnaüm, en commençant comme tout bon juif pieux par allait prier à la synagogue avec les autres juifs, que d’emblée il lui donne la parole afin de le faire prêcher, le fait s’imposer par son autorité, autorité qui non seulement éclaire et dissipe les esprits de tout malentendu sur les écritures incomprises jusque-là, mais aussi par le triomphe du mal, que ce soit contre les esprits impurs ou de la maladie qui gangrène la vie humaine.
Ainsi par cette entrée en matière, il fera de la vie de Jésus un combat incessant entre la mort et la résurrection. De ce fait, selon Marc, Jésus de ne passe pas inaperçu, loin de là !
Sa renommée se répand comme la foudre. Ses pires adversaires, en plus de l’occupant, le clergé de l’époque et les démons. (drôle d’amalgame, mais combien significatif ) !
Marc s’efforce aussi de montrer que Jésus ralentit le cours des choses en imposant le silence afin d’avoir le temps de délivrer son message. Belle illustration de celui qui est maitre du temps et l’espace. Il le montre très souvent en prière avec Dieu son Père, mais ses disciples ne sont jamais avec Lui ! Sa relation à Dieu reste une énigme connue de Lui seul, mais qu’Il dévoilera par la suite en faisant de nous des enfants adoptifs.
La prière de Jésus que nous montre Marc, est composée principalement d’action de grâces et de demande, notamment pour les disciples qu’Il a choisis. Cette attitude dans la prière convient bien à celui qui se dit Fils de Dieu ! Jamais Il ne demande pardon par opposition à nous qui devons sans cesse demander pardon à Dieu de nos fautes, car le Christ ne commet jamais de fautes ni d’erreurs. Le privilège de sa sainteté.
La prière de Jésus, nous met en face de son mystère. Tout comme nous, Il prie, parce que la prière est la plus haute fonction de l’humain, différemment de nous bien sûre, car en tant que Fils et Saint de Dieu, il n’a pas d’effort à fournir pour se tourner vers le Père, alors que nous, nous sommes entrées dans la prière après avoir reçu, tout comme les disciples, le Saint-Esprit lors de notre baptême.
Grâce a ce miracle invisible mais bien présent, nous pouvons appeler Dieu : « ABBA, Père ».  

Jésus fils de Dieu

Voyons à présent à quoi nous invite St Luc(l’homme). D’emblée, il nous montre Jésus miséricordieux pour les pécheurs. Certes il le fera au fur et à mesure que se préciseront les textes d’une œuvre dont il nous gratifia amplement par deux volumes distincts : son Évangile, et les Actes des Apôtres, ou il s’efforce de nous démontrer la compassion de celui, qui sortit du Père, accepta de venir sauver sa Création, création dont lui-même fut partie prenante.
Luc est le seul qui se soit penché de façon un peu plus attentive sur la vie de Jésus avec le souci de nous apporter une compréhension de cette partie de l’histoire de l’humain, avec une certaine exactitude et surtout avec le désir d’apporter une lumière complémentaire sur des faits qui sans cela, ne nous auraient jamais été rapporter. Ce docteur, (de son temps, bien sûr) lettré, mit tout son talent par le souci de compléter sa foi de nous apporter un sens profond et déterminant de la venue du Messie, qui prit naissance par une volonté purement divine.
Il se fait un devoir dès le début de son œuvre de se pencher délicatement sur celui qu’il fait appel Théophile, pour l’informé, précise-t-il, avec exactitude, les événements accomplis par l’homme Jésus, que nous ont transmis les témoins oculaires, (donc les apôtres), que beaucoup ont entrepris de composer afin d’en préserver la mémoire, tout comme j’entreprends moi-même de le faire mais après m’en être informé très soigneusement.
En effet, Luc remonte son histoire à partir d’une femme du peuple, Marie, que Dieu a choisie depuis la nuit des temps, et qui à l’heure et au moment voulu et convenu, la fait rentrer dans l’œuvre du salut, avec force détails sur sa parenté Joachim son Père et Anna sa mère, dont étrangement on ne connait pas la lignée, son fiancé Joseph issu de la famille Davidique, et même ses parents lointains, à qui elle rendra visite suite à la déclaration de l’apparition, qui lui annonce un miracle vis-à-vis de sa cousine Élisabeth issue de la descendance d’Aaron et de son mari Zacharie, prêtre de la classe d’Abbia. 

Jésus - sa vie - explications

Ainsi, et grâce à son souci d’exactitude et de précision, nous avons une connaissance parfaite de certain fait, méconnus dans les autres Évangiles, et qui sans cela ne nous auraient jamais été connus ! (ce qui ne veut pas dire que les auteurs des autres évangiles ne les connaissaient pas, mais qu’ils en avaient volontairement omis de nous en instruire, car pour eux la nécessité ne se rapporter qu’au Christ Jésus seulement, les détails, même significatifs, étaient pour eux, sans importance).
C’est finalement grâce à son impartialité et son souci du détail, que certains faits se rapportant dans tous les évangiles, deviennent compréhensifs pour nous, et nous éclairent bien mieux sur les origines et la suite des événements qui eurent lieu, afin que la synthèse de l’ensemble de tous les évangiles devienne une œuvre unanime.
Luc s’évertue à nous montrer un Jésus très proche des plus humbles, des miséreux qu’il approche sans crainte, mais aussi de certains nantis comme Zachée, collecteur d’impôts pour Rome, tout comme Mathieu.
La tonalité de cette œuvre magnifique, ne laisse aucun doute sur la fraîcheur d’âme de Luc qui nous montre pleinement sa foi à travers ses récits, plus parlant les uns que les autres, car finalement aucun ne nous laisse indifférent, tant par leur variété que par leur simplicité, par la louange et par leur émerveillement et surtout de l’impartialité dont Jésus fait preuve, ce qui démontre bien que maître de la créature, Jésus impose de fait, uniquement la volonté divine de son Père, dont il se fait serviteur.
Luc se force à démontrer, de façon claire le regard de Jésus sur cette humanité, sans jugement mais avec discernement entre ceux qui profitent du système, et de ceux qui en subissent les abus. L’ensemble de son œuvre se fera le porte-parole de toutes ces différences, alors que Dieu a établi Israël pour être un peuple saint, qui se devait de professer le salut à l’ensemble de la terre, et non d’agir dans l’exaction la plus complète, comme ce fut, hélas, le cas. Toute l’histoire de ce peuple à la nuque raide en témoigne. 

la vie de Jésus christ

Remarquons, car de nombreuses reprises, Luc met l’accent sur le fait d’une partie du peuple qui lui est hostile et notamment le clergé, récriminant et lui reprochant toujours les faits et gestes de Jésus, qui dérangent la coutume, qui se différencie du savoir des plus averties, qui se démarque par un paradoxe mal accepté, un homme qui a de la compassion pour les miséreux, qui les appellent à la perfection, à la conversion et qui se commet volontairement avec eux, qui les excusent et les pardonnent.
Il ne pouvait y avoir, pour les sadducéens, les scribes et les pharisiens, affront plus grand. Jésus les ignore, les rabroue, les fustige et refuse de leur prêter attention, allant jusqu’à les prendre à leur propre piège, lorsqu’ils essaieront de prendre Jésus en flagrant délit d’interprétation subversive de la loi, par des questions ou des interrogations détournées, comme si cela été normal ! Oui, mais voilà ! On ne peut pas piéger le maitre de l’histoire de l’humanité, ce que les classes dites supérieures n’ont pas compris ou ont voulu volontairement ignorer !
Ce qui sera le pire de tout, est que Jésus, en appliquant à qui la mérite la miséricorde sans distinction de classe ou de catégorie proclamera par lui-même le pardon des péchés, exerçant ainsi un pouvoir uniquement divin, blasphème de la pire espèce qui le conduira du Sanhédrin et de ses partisans, à la mort la plus ignominieuse, la croix.
Nous aurons par la suite de cette réflexion à revenir sur certains détails exprimés par St Luc dans ses écrits. 

Jésus - sa vie - explications

Il nous reste à faire in point sur le dernier évangéliste ! St Jean, (l’Aigle). Son évangile se distingue des trois autres. La plus grande partie de ses événements rapportés dans ses écrits, lui est propre et distincte. Le style surtout est tout différent, et certains dialogues ou discours, prend une ampleur bien plus considérable que dans les autres Évangiles.
Les paroles directes sur l’identité de Jésus et son rapport au Père, tiennent la première place, alors que dans les autres évangélistes nous révèle Jésus selon son comportement, et nous laisse à définir la conclusion finale : « Celui-ci est le fils de Dieu ? », alors que Jean nous montre un Jésus qui se désigne lui-même plusieurs fois comme l’envoyé du PÈRE. Le ton, qui ne supporte aucune équivoque est ainsi donnée d’emblée.
L’Évangile de Jean tout spirituel qu’il soit, et profondément réaliste. C’est de loin le plus exact sur la chronologie du ministère de Jésus. Il fut dès le début, l’un des premiers appelés, et est surtout le plus jeune de tous les disciples. Sa mémoire, tout comme la connaissance de la géographie des lieux où Jésus se distinguera, ne peut en aucun cas être prise en défaut.
Son évangile n’est compréhensible qu’en référence au judaïsme de son époque, ce qui nous invite à plus de discernement et de réflexion dans notre approche sur l’étude de ses écrits.
Bien loin de s’évader dans une trame intellectuelle, il met en valeur les éléments sensibles de la nature offerte par le Divin : l’Eau, le Vent, la Terre, la Lumière, le Pain, la Nuit, le Jour, toutes ces réalités matérielles chargées de sens spirituel, deviennent des symboles dont se servira Jésus, au fait de la création voulue par Dieu son Père et dont Il fut le collaborateur direct depuis l’origine de la Trinité Sainte.  

La vie de Jésus fils de Dieu

Certes il ne peut pas être question d’offrir une synthèse de la pensée théologique de Jean. Il n’entend pas présenter dans son évangile un système mais une élucidation des événements du salut dont il fut directement le témoin, j’oserai dire, privilégié.
Ainsi, toute l’orientation et l’attention se concentrera sur le « CHRIST », condition première pour le croyant d’être en communion avec Lui et d’accéder par ce biais, à la vie éternelle promise par le Père que Jésus se bornera sans fin de nous montrer et de nous en indiquer le chemin.
Ainsi, c’est à travers les événements de la vie de Jésus, comme Christ de Dieu, que culmine la pâque et où s’opère la manifestation de Dieu comme Père au sein du monde, car c’est dans l’existence de Jésus, que se manifeste pour ceux qui progressent dans la connaissance par le moyen de la foi et le don précieux de l’Esprit Saint, ainsi que son action dans l’accomplissement du salut au cœur de nos pensées.
Prenons un exemple simple. Les noces de Cana. Jn 2,1-11). L’évangile nous indique que Marie est invitée à une noce. Elle se situe à CANA en Galilée ou réside Marie et toute sa famille. On ne parle pas de St Joseph son époux, qui semble en cette période être déjà décédé. Par contre, ce qui semble étrange, est que Jésus y soit invité aussi, mais pas seul, avec tous ses disciples ?
Alors la question est : Jésus fils de Marie est normalement invité avec sa mère et ses frères uniquement ? Ou en invitant Marie à la noce, le désir des hôtes n’était-il pas de connaitre ce Jésus dont on parlait tant ? Et si oui, ce qui semble très probable, comment Jésus se permet-il d’y assister avec tous ses disciples ? Logiquement, les disciples ne font pas partie intégrante de la famille de Marie ? Alors ? Comment expliquer cette anomalie !  

Jésus - sa vie - explications

C’est là que nous comprenons de facto que tous les évangélistes, jean y compris, (sauf St Luc) ne ce souci pas du détail ou des détails ! Ce qui importe et le miracle ou les paroles dites par Jésus. Ici, pour Jean c’est de raconter le miracle qu’opérera Jésus, en présence des disciples et des nombreux autres témoins. Jean, nous plonge immédiatement dans le cœur principal de l’action, le miracle, vu et reconnu de tous ceux qui étaient présents. Façon d’assigner à son récit d’autres témoins que lui et ses confrères disciples, ainsi que la façon dont a eu lieu le miracle, et les raisons du comment et du pourquoi il à eu lieu.
Il indique de façon spécifique, :« Il accomplit là son premier ‘’SIGNES’’ » mot cher à Jean pour indiquer les miracles de Jésus, il continue en ajoutant, : « Il manifesta sa gloire », ceci indique d’emblée que Jésus n’est pas un homme ordinaire, mais que remplie de la gloire du Père, Jésus peut se permettre de la manifester à son compte, en union et entière communion avec Dieu son Père, qui par cette action le démontre comme étant l’authentique Messie, et Jean précise alors, un point important comme si jusque-là cela n’avait pas été le cas : «… et ses disciples crurent en LUI. »
Ceci prouve que toute l’action du début à la fin, n’était pas un simple geste d’amabilité et de remerciement envers les hôtes (imprévoyant) de la noce, ni l’intervention inopinée de Marie, mais bien la volonté première de DIEU qui, par le biais d’une noce, fait entrer son Messie dans l’histoire du salut, de façon précise et éclatante dont de nombreux témoins qui y ont assisté, pourront en témoigner.
Ainsi l’eau des urnes, destinées aux juifs pour la purification selon le rite ancestral de la loi des hébreux, se trouve changée en vin excellent et abondant ! En vérité, qu’est-ce que cela signifie ?  

Jésus de nazareth

Cana est bien le banquet des noces messianiques, auxquelles Jésus fait plusieurs fois allusion dans les paraboles du royaume (Mt 8,11 ; 22,1). Tout cela nous renvoie à l’alliance que Dieu a conclue avec Israël comme un époux avec une femme qu’il aime. L’exemple est ici très fort et atteint son point culminant.
Par le don de sa vie, et par son sang versé, le Messie, fils de Dieu, est venu renouveler l’alliance de Dieu son Père non seulement avec le peuple d’Israël, mais Jésus l’a étendue à toutes les nations.
Ceci nous amène à mieux comprendre la façon dont furent annoter les dires des disciples qui racontèrent les faits et gestes de Jésus, et pourquoi les évangélistes se sont bornés à ne raconter que le principal de ses actions, sans se soucier des détails qui les composés. Seul, Jésus, en tant que Messie, au centre de tous les récits, ne doit retenir notre attention ! Le reste n’est pour eux que futilité.  

Jésus - sa vie - explications

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