Ainsi depuis l’origine, la foi de l’Église fut unanime sur ce point, Jésus est né d’une vierge, à Bethléem, du nom de Marie, bien qu’épouse de Joseph le charpentier. Ambigüité ? Pourtant, même le Coran qui a connu les évangiles par des intermédiaires peu orthodoxes, affirme la même conviction, ce qui n’est pas peu dire !
Aussi le concile d’Éphèse en 431 de notre ère, pour dissiper les dérives naissantes au sujet de la divinité de Jésus, particulièrement celle d’Arius, à retenu pour exprimer la foi des chrétiens, que : « la Très Sainte Vierge Marie est mère de Dieu ». In utile de dire que les polémiques fusèrent de toute part. Quel horrible blasphème ! Comment une simple créature, même si très sainte, puisse être auteur du divin ? inadmissible !
Longtemps fut retenu que Marie était la Mère du SAUVEUR ! Ce qui n’est pas faux, puisque Jésus en tant que Christ de Dieu, fut le sauveur de l’humanité. Les pères de l’Église, se défendirent par le biais d’accusations subversives selon de nombreuses hérésies, qui insistaient sur le fait qu’il y avait deux natures en Jésus, donc moitié Dieu, moitié homme !
En reprenant l’évangile de St Jean il mentionne simplement, : « le Verbe s’est fait chair, et nous avons contemplé sa gloire, qu’Il tient de son Père, comme fils unique ». (Jn 1,14). Ce qui consiste à dire qu’en Jésus l’humain et le divin ne se confondent pas, mais qu’ils sont tout simplement indissociables. Ce que le concile de Chalcedoine en 451 de notre ère affirmera avec force. Ainsi Jésus ne serait plus divisé en deux, ni séparé du Père des cieux.